Bangkok saison 2

Nous voilà donc de retour à Bangkok après notre virée dans le nord...

Pour le retour de Chiang Mai, on a voulu expérimenter le bus de nuit plutôt que l'avion, histoire de changer et en plus, les enfants avaient envie de dormir dans un bus. Malheureusement, on ne trouve que 4 places dans le bus VIP qui propose des couchettes à l'horizontale complet, et on se rabat sur le bus  "First Class" avec des fauteuils méga inclinables, ou du moins vendus comme tels...

21h, tout le monde embarque, 10 heures de trajet au programme, les enfants sont crevés de leur journée éléphants, on pense que tout le monde va écraser du sommeil du juste. Malheureusement... Dès le départ, Gaële se rend compte que la clim´ au dessus de sa tête fuit sur elle et sur Hugo, douche gratos toute la nuit. La lumière ne s'éteint qu'une heure et demie après le départ, puis l'armée débarque dans le bus vers 2h du mat' histoire de réveiller tout le monde, vérifier les papiers, vider les sacs... Et tout ça forcément avec une discrétion comme seuls les militaires savent assurer... 

3h30, pause casse croûte, annoncée au micro, toute lumière allumée pendant tout l'arrêt... Mais qui a faim à cette heure là à part le chauffeur ? 

6h, le jour se lève, les enfants regardent le lever de soleil, on s'approche de Bangkok, on ira à l'hôtel se reposer... Raté, le bus tombe en rade au beau milieu de l'autoroute, on croit à une panne d'essence mais vu que ça tripatouille sec dans le moteur, ça doit être autre chose... 2h30 à attendre en plein milieu de la voie, pas de bande d'arrêt d'urgence, et tout le monde dehors contre la balustrade vu la chaleur de zouave qu'il fait dedans sans clim´. 

Finalement, ça se répare, on repart, arrivée à bon port vers 10 h après une très bonne nuit de sommeil pour tous ! 

Hugo est dans les starting blocks depuis déjà deux jours : il a rendez-vous avec James, son ancien meilleur copain de Budapest dont les parents ont été mutés ici. Sa mère est américaine et son père canadien, James n'est plus à l'école française donc ne parle plus français, ce n'est pas grave, ils s'éclatent tous les deux pendant deux jours, comme s'ils ne s'étaient jamais quittés ! 

Le reste de la troupe en profite pour aller au marché de Chatuchak, plus grand marché découvert au monde. Vraiment sympa, on y trouve de tout et vraiment pas cher, et pour une fois, ce ne sont pas que des chinoiseries cheap mais des vrais trucs sympas, de déco, de fringues, de bouffe... Un monde fou certes, mais tu te dis que tu as envie de remplir ta besace de plein de trucs... Pas pour cette fois encore...

Autre point au programme : récupérer des dollars neufs pour la Birmanie. 

En effet, la Birmanie, qui n'est pas réputée pour son ouverture, n'accepte que des billets de dollars strictement nickel, aucune pliure, aucune écorchure, aucun trait, ils doivent être comme neufs ! Et en plus, tout se paye en cash là-bas, pas de paiement en CB, même les billets d'avion locaux doivent être payés en dollars. 

On doit donc prendre assez d'argent liquide pour nos 15 jours, ce qui n'est pas évident à évaluer vu que les prix semblent s'envoler avec l'essor du tourisme. La mission de la journée est donc dans un premier temps de trouver assez de bahts thaïlandais pour les changer en dollars. Bien évidemment, nos cartes sont à leur plafond de retrait, bien qu'on ait demandé à la banque de le changer, on est coincés, et la banque française est fermée le lundi... Il nous reste heureusement une carte hongroise qui nous sort de la panade, mais ça ne va pas nous faire changer d'avis sur les banquiers... Plus simple de trouver des dollars, qui sont très propres mais pas non plus flambants neufs... on verra bien !

Heureusement, pour nous remettre de notre énervement bancaire, Maud et Mark, des copains de Bucarest à Bangkok depuis un an, nous accueillent pour une très bonne soirée chez eux, piscine pour les enfants et délicieux repas pour les parents !

Allez, on part à la découverte de la Birmanie, direction l'aéroport pour ce qui sera sûrement la partie la plus roots de notre voyage, tout semble quand même bien plus compliqué là-bas !