Uluru

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vendredi 25 octobre 2013

Australie, le bilan

Ça y est donc, on a fini notre périple australien... Deux mois dans ce gigantesque pays qui seront passés à une vitesse folle, dû notamment à la densité et variété de choses à faire ici et aux énooormes distances à couvrir.





On avait à un moment pensé ne passer qu'un mois en Australie puis un mois en Nouvelle-Zélande, on ne regrette pas notre choix de s'être concentrés sur une seule destination, moins de temps nous aurait contraints à faire des choix cornéliens et à ne plus prendre notre temps, ce qui fait aussi partie du voyage... Merci aux conseils avisés de Jules ! 

Notre top 3 : 


- le campervan : quel plaisir et quelle facilité de voyager en camion pendant deux mois ! Si agréable, libres comme l'air d'aller où bon nous semble et de s'arrêter quand bon nous semble. Sans parler du fait que nous n'avons pu à porter nos sacs et à les refaire tous les deux jours, ce qui n'est jamais une partie de plaisir pour 5...



- Uluru et King's Canyon : la région autour d'Alice Springs est réellement fascinante. Certes, il ne s'agit pour Uluru que d'un rocher posé dans le désert, mais le côté mystique de l'endroit, l'harmonie des couleurs, la perfection des formes, tout cela donne une vraie émotion quand on contemple ce monolithe. Toute la région nous a d'ailleurs plu, avec en point d'orgue la randonnée de King's Canyon, somptueuse par son côté sauvage et ses paysages si poignants. 


- Sydney : tout semble réussir à Sydney, qui est née avec une cuiller en argent dans la bouche : climat idéal, cadre enchanteur, proximité de moyenne montagne et de plages. Pas loin d'être la ville parfaite, avec des habitants qui ont vraiment l'air de profiter de la vie rêvée qui leur est proposée ! 



Notre flop 3 : 


- La Gold Coast, ou comment gâcher un cadre enchanteur en construisant à la va vite des villes champignon sans vraiment réfléchir aux conséquences futures. Aucun charme, aucune ambiance, reste des plages superbes mais le cadre urbain gâche tout.


- Internet : il est quand même surprenant qu'un pays comme l'Australie soit à ce point dépourvu de connexions internet dignes de ce nom. Très rare de trouver du Wifi, qui est de plus souvent payant, et avec une qualité qui fait rappeler le bon vieux bruit de modems 56k d'il y a quelques années... Certes, on n'a pas un gros besoin d'Internet, voire pas du tout, sauf pour tenir notre blog à jour... Et on aura quand même galéré certaines fois pour réussir à télécharger quelques photos... On ne vous dit pas quand ça plante juste quand tu allais publier le message, cela te met d'une humeur joyeuse...

- le côté liberticide de la société australienne : on y reviendra plus tard, la qualité de vie ici est sans égale, mais on a quand même été surpris et opposés aux méthodes utilisées pour parvenir à ce résultat. L'Australien est vraiment respectueux de son prochain, mais délation et flicage de tout un chacun rappellent de sombres passés en Europe et on a vraiment du mal à adhérer... Tout est règlementé et finalement accepté sans broncher, mais cela ne laisse pas beaucoup de place à l'autonomie de chacun... Un peu de rébellion fait parfois du bien et traverser la route au feu rouge ne fait pas de mal de temps en temps !


Les gens : 


L'Australien semble avoir toutes les qualités : beau, musclé, sportif, avenant, aimable, sympa. Dans l'ensemble, c'est d'ailleurs vrai, avec la réserve susmentionnée sur l'acceptation du "Dura lex, sed lex". 
Peut être un peu trop béni oui oui à notre goût de latin... 

On a quand même été très surpris de voir à quel point les deux populations occupant le pays (les historiques, aborigènes, et les pièces rapportées, tous les autres) ne se mélangent pas, et vivent l'une à côte de l'autre sans aucune réussite de communication. Pire, les "colons" ont tout de même réussi l'exploit de faire des aborigènes des hommes dépendants de la société, alcooliques et humiliés. Certes, on n'a pas de leçons à donner, on a fait la même chose, mais tout de même, c'est vraiment un pan de l'histoire australienne peu glorieux !

A notre goût cependant, le "no worries mate" a quand même du bon, et ils ont bien compris l'essence même de la vie : en profiter. Ils aiment tout ce qu'on recherche : pas de stress, la fête et le sport. 
Tous autour d'un " barbie" (le petit nom du barbecue), ou au detour d'un camion dans les campings, la conversation s'engage à coup sur, l'australien est vraiment avenant. Alors bon, malgré la délation et leur goût trop prononcé pour la loi, nous, on est quand même admiratifs ! Et puis il est vrai que trouver des infrastructures nickel et des personnes souriantes, pas toujours en train de se plaindre et pas teigneuses, c'est quand même bien agréable !


Les animaux :


Gaële avoue avoir été un peu anxieuse quant au nombre impressionnant de bêtes fort peu sympathiques qui traînent dans le coin. Du croco à l'araignée, du requin à la méduse boîte, des serpents aux scorpions... Ça reste le pays des découvertes animalières. Quand on repense à l'excitation des premiers kangourous vus (finalement, on s'est vite rendu compte que le kangourou, c'est une peu la vache française dans les campagnes : on en voit partout), à la douceur du koala, à la puissance du crocodile, et à la recherche du casoar, en passant par l'énormité des baleines, franchement, il y a rien a dire, on a été gâté. Les enfants s'en souviendront, et nous aussi. Ça fait partie de leur top 3 à eux !








Les touristes :


On est passé en Australie en basse saison, ce qui aura été un choix parfait pour le temps (pas une seule telle journée de pluie et surtout des grosses chaleurs supportables, ce qui ne doit pas être le cas en plein été quand le mercure doit vraiment monter très haut...) ainsi que pour le fait qu'il y avait de la place partout, mais du coup, moins de rencontres avec d'autres touristes... On a quand même découvert un monde à part, celui du backpacker. Ce concept typiquement australien permet à de nombreux jeunes européens de venir sur une longue durée en Australie (un an en général) et de cumuler petit job et découverte du pays. Le backpacker arrive, trouve généralement un petit boulot (serveur, récolte des fruits, accueil d'hôtel...), fait quelques semaines  le temps de gagner quelques dollars (ces boulots sont plutôt bien payés, environ 700€ la semaine), puis voyage en dépensant ce qui vient d'être gagné, avant de recommencer là où le vent le porte. Chouette expérience, sûrement très enrichissante, et tout ce petit monde passe d'une auberge de jeunesse à une autre, trouve des collègues de voyage pour une semaine ou un mois, et la vie se passe doucement...
Beaucoup appréhendent leur retour en Europe, ils s'habituent vite à la qualité de vie australienne et à la facilité d'accès au marché de l'emploi, ce qui pousse même un certain nombre à s'imaginer un avenir sur l'île continent plutôt que dans la vieille Europe !


Les regrets :


Peu de regrets finalement pour ces deux mois, sauf celui de ne pas avoir eu le temps de descendre jusque Melbourne, qui semble être également une ville très attachante ! Ce sera pour une prochaine fois !



Le budget :


Une fois n'est pas coutume, nous parlerons ici " money ". 
Tout le monde s'accorde à dire que l'Australie, c'est cher. 
Cependant, contrairement aux idées reçues, on peut très bien voyager en Australie pour moins cher que ce que l'on pense. Il est vrai qu'il vaut mieux opter pour le camion/camping, et faire ses courses dans les grandes surfaces du coin, genre Coles et Woolworth´s (au passage une petite mention spéciale pour les cookies australiens, qui ont fait notre joie à tous, moëlleux, goûtus, une vrai tuerie! )
Bref, on a fait pique-nique et repas dans le camion, mais à côté de ça, on ne s'est pas privés au niveau activités (ça aurait été dommage de venir jusque là et de ne pas en profiter), et on s'en est sorti très honorablement ! Avis aux aventuriers !




En conclusion, en ce qui nous concerne, une superbe découverte, un cocktail nature-grands espaces-liberté du camion- sympathie des australiens, qui en fait une destination super pour quiconque a toutefois du temps, les distances et le temps du voyage depuis l'Europe s'accommodant mal d'un séjour de 15 jours...


jeudi 24 octobre 2013

Sydney land

Nous voilà donc à Sydney pour notre dernière étape australienne... On finit donc par ce qui n'est pas la capitale officielle (c'est Canberra, pour des raisons de gueguerre entre Melbourne et Sydney et pour ne fâcher personne), mais bel et bien la capitale officieuse du pays. 



Sydney est régulièrement classée parmi les villes les plus agréables au monde à vivre, et on confirme ! 
La vie ici semble vraiment cool, entre climat idéal, emplacement somptueux avec la fameuse baie, plages un peu partout dans la ville, vie culturelle très riche, et rythme de vie paisible des habitants. Ici, le travail n'est qu'un moyen de gagner sa vie, et le rythme de boulot à la française n'est pas trop suivi. Le Sydneysider (habitant du cru) a l'habitude de dire qu'il y a la personne au travail et celle après 17h et le WE, totalement différente. Tout le monde quitte le boulot vers 17h30, pour se consacrer au sport (véritable religion ici, footing ou vélo quasiment obligatoire pour tous), pour ensuite aller boire un verre au pub avec collègues et/ou potes, ou pour aller se faire un bon petit resto de quartier.



La ville est organisée en petits quartiers où la vie de quartier n'est pas un vain mot. A part dans le business center, où les gratte-ciel se tirent la bourre pour le titre du plus haut bâtiment d'Australie, les immeubles se limitent à quelques étages et la majorité des logements est composée de petites maisons individuelles, avec petit bout de jardin et barbecue de rigueur.


On a la chance d'être accueillis par Annaël et Julien qui y habitent et nous font partager leurs bons plans. 

Sydney côté ville, c'est conforme aux images que l'on en a : ça se passe autour de la baie avec le fameux opéra et le non moins fameux pont. Le jour de notre visite, les feux de brousse auxquels on a échappé dans les Blue Mountains ont crée une fumée grise impressionnante qui donnait une ambiance de fin de monde dans la ville, au point que tout le monde s'arrêtait dans la rue pour prendre des photos du soleil qui était rougissime au milieu d'une luminosité surprenante.









Notre découverte de l'opéra en a été un peu perturbée, et nous avons été presque déçus, ne trouvant pas le côté féerique de l'endroit comme on s'y attendait. En regardant nos photos par la suite, on réalise que ça rend beaucoup mieux en photo qu'en réel... On repassera toutefois plusieurs fois dans le coin, et il faut bien avouer que l'ensemble a quand même de la gueule, notamment en bateau quand on a en perspective l'opéra, le pont et les gratte-ciel...



 

 








Pour le reste, ça se décompose entre grands espaces verts, marinas, marchés, grands centres commerciaux dont on ne peut pas beaucoup parler, et aussi le fameux aquarium auquel on aura quand même rendu visite. Bassins impressionnants directement plongés dans le port, et on restera scotchés de longues minutes devant le bassin des requins et des raies, dans le tunnel qui le traverse ou devant les énormes vitres qui nous protègent du prédateur... 


















Mais Sydney, c'est aussi et surtout ses plages. Il y en a pour tous les goûts, accessibles en bateau ou en bus et si proches de la ville, que de nombreuses personnes y habitent et viennent travailler dans le centre. Une journée pour Bondi, la plus connue, la plus surfée et aussi la plus fréquentée, et Coogee, avec le sympathique chemin des douaniers local qui les rejoints, une autre pour Vaucluse, à l'entree de l'embouchure du Pacifique, beaucoup plus familiale, et un passage à Manly de l'autre côté de la baie, ça nous donne un bon panorama de la vie balnéaire locale, d'autant plus qu'on fera ces balades le WE et que tous les habitants sont de sortie !










Même sans être de grands fans de plage, il faut reconnaître que c'est bien agréable de pouvoir aller faire un pique-nique, de rêvasser sur un bout de sable en regardant les surfeurs, de se promener sur des chemins super bien aménagés et avec des paysages de côtes superbes, d'aller boire son café en terrasse dans des petites stations balnéaires, et tout ça dans une ville de 4 millions d'habitants !















Bref, Sydney c'est la classe. On s'imaginerait bien y vivre, il n'y a finalement que l'éloignement qui doit être plus lourd à gérer (de l'Europe mais aussi de l'Asie, qui est finalement faussement proche : 9h30 d'avion pour aller jusque Bangkok, plus que pour aller en Guadeloupe depuis la France !). 


Les gens sont zens, sympas et pas agressifs, et leur mode de vie avec un certain recul sur leur travail et sur eux mêmes leur permet de ne pas être stressés et de vraiment profiter de leur vie et de toutes les possibilités que leur ville leur offre ! 
Leur credo : fête, sport et surf ! 




On l'a déjà dit plusieurs fois, mais on aurait des leçons de vie à prendre des Australiens !