(Titre compréhensible que lorsque l'on sait que le petit nom des Australiens est les Aussies...).
Vu de notre lointaine Europe, ça parait le bout du bout du monde, et il ne nous faut pourtant que 2h30 d'avion de Bali jusque Darwin. En fait, la ville de Charles (où il n'a pourtant jamais mis les pieds) est tellement perdue dans son coin en haut de l'Australie qu'une grande majorité des habitants d'ici passent beaucoup de leurs WE à Bali, voire ont une maison là-bas. C'est beaucoup moins loin pour eux que la plupart des villes australiennes, Sydney est quand même à 5h d'avion !
Darwin donc. On s'attendait à une ville plutôt grande avec plein de charme, un peu genre la Nouvelle Orléans, avec des maisons en bois colorées de type tropical. Et bien ce n'est pas ça du tout. De grands boulevards (comme nous expliquait le chauffeur de taxi, ils ont la place alors pourquoi faire de petites routes...), pas beaucoup d'habitants (120.000 pour Darwin, soit un gros Saint-Broc), 50 nationalités représentées, une seule grande rue, remplie de bars diffusant du football australien à un public très biérophile et gentiment éméché, des clochards seulement aborigènes, qui semblent bien mal en point et très rejetés... Bref, pas du tout ce qu'on imaginait. Bombardements japonais pendant la WWII et cyclones ont bien remodelé la ville.
Une journée était allouée à la visite de Darwin. On pensait ne pas crapahuter beaucoup, on a tout de même marché 7 heures ! On a commencé par arpenter la promenade de bord de mer, superbe et donnant envie d'aller piquer une tête (il faisait une bonne petite chaleur en plein milieu de la journée). Que nenni, on repassera pour la baignade, la mer est infectée de méduses boîte quasiment toute l'année, animal sympathique dont une seule piqûre peut faire passer l'arme à gauche. Darwin est donc une cité balnéaire dans laquelle on ne peut pas se baigner !
Assez surpris aussi par le fait que tout est réglementé ici, tu n'as le droit de rien faire ! Nous qui trouvions que la France est déjà un pays liberticide, c'est encore pire ici : il y a des panneaux partout qui te rappellent que tu ne peux pas faire de bruit, fumer, débrancher le câble de l'ordinateur dans l'auberge de jeunesse, sortir des sentiers, faire sécher ton linge, klaxonner, être en retard, être en avance, te baigner, manger, etc etc. Certes, c'est fait dans le sens de la collectivité et garantit un pays bien propre et bien organisé, voire cela prend soin de toi, mais cela empêche aussi à tout latin qui se respecte d'avoir sa liberté de mouvement et d'action que l'on revendique tous !
Demain, notre camion nous attend, (les enfants l'attendent aussi avec impatience !), et c'est parti pour la découverte des parcs nationaux!
Just in case comme on dit chez vous, on m'a signalé une règle très importante lorsque l'on est en Australie. NE JAMAIS CONDUIRE LA NUIT! (et oui, une autre règle liberticide qui doit probablement faire l'objet de panneaux sur place ...). Surtout quand on est au milieu de nulle part. On peut se prendre des Kangourous et le dépanneur a bizarrement du mal à venir (sans compter que ça coute deux bras et une jambe).
RépondreSupprimerVoila, message transmis, j'ai la conscience tranquille maintenant;)
Bonne route and have fun!
Drôles de contrastes en effet. Du développement
Supprimerdu sens civique à le maîtrise du climat et des bêtes sauvages, c'est un autre dépaysement.
Bises de nous trois
papy