Après les étendues désertiques du centre rouge et du territoire du Nord, nous nous dirigeons donc vers la côte Est, si lointaine à tout point de vue d'Alice Springs. Pas de vol direct (ou du moins correspondant à nos finances !), on fait donc escale express à Sydney, arrivée à 16h pour mieux repartir le lendemain à 5h du mat´. Heureusement qu'Annaël et Julien étaient là pour rappeler à nos papilles gustatives le bon goût du vin et de la bonne viande et nous accueillir ! Vision très rapide de Sydney, mais on revient dans un mois y passer quatre jours...
Après cet interlude fort agréable, nous voilà repartis vers une contrée inconnue : Cairns, tout en haut de la côte Est et quand même à 3000 km de Sydney. On y récupère illico presto notre camion qui nous servira donc de maison pendant 5 semaines à déambuler le long de la côte pour nous ramener tranquille Mimille jusque Sydney. Nous avons donc 36 jours pour descendre !
La ville en elle même n'a rien d'extraordinaire, mais porte bien son nom de capitale du soleil et des tropiques. En quelques jours, nous nous faisons un petit flashback sur nos années guadeloupéennes. Même climat, mêmes plages, mêmes champs de canne, même forêt tropicale...
Après ces premières semaines australiennes plutôt éprouvantes pour les enfants, nous décidons de nous poser 2 jours d'affilée... Et oui, histoire de récupérer de l'avion ou du décalage horaire (?).
On n'a toujours pas très bien compris le concept mais ici les fuseaux horaires changent en 1/2h. Donc entre Bali et Darwin, il y a 1h30 de décalage, et entre Darwin et Sydney 1/2h. Ce qui ne doit pas être très pratique au quotidien, et ferait rater des avions par exemple à bon nombre d'entre nous.
Deux jours donc dans des campings en bord de plage, à osciller entre piscine, marches sur la plage, et petits marchés locaux. Un peu de baignade dans la mer, mais pas trop tout de même et bien encadrée : ici sévissent les fameuses " jellyfish box", les méduses boîtes, avec des filaments longs comme un homme dont le moindre contact peut être fatal. Pas envie de jouer la Valérie Kapriski de l'Année des Méduses, malgré les filets anti-méduses présents sur de nombreuses plages et le fait que ce n'est a priori pas la saison, mais quand même... Mais aussi, nos bien connus les crocos... Et oui encore eux, on pensait en être débarrassé, mais que nenni, il y en a aussi ici dans la mer...
On a tous beaucoup apprécié le marché dominical de Port Douglas, même si on a réussi à casser une des paires de lunettes de Salomé et surtout à perdre la branche cassée... Heureusement, on avait pris des doubles !
Pour ce qui est des baignades, on se cantonnera donc entre les drapeaux jaune et rouge des sauveteurs. Avec une bouteille de vinaigre à la main, seul remède anti-méduse en libre service partout sur les plages !
Ces 2 jours de farniente bien mérités, nous repartons à l'assaut des territoires de bout du monde que nous affectionnons tant : la forêt de Daintree.
Classée patrimoine mondial de Francesco (dixit Capu), avec un nombre d'espèces endémiques hallucinant, et une forêt tropicale comme on en avait rarement vue. Les randos s'enchaînent et Hugo ne fait plus que marcher ! Plus question d'être porté, sauf les derniers kilomètres quand les nombreux autres avant se font trop sentir, mais c'est généralement en fin de parcours ! Bon, il faut agrémenter la promenade de recherche de bâtons, de chansons, et d'histoires de pirates et de chevaliers, mais il a rejoint le groupe des chamois, surnom donné aux filles.
Nous finissons notre périple vers le Nord-Est à Cape Tribulation, car... on en peut pas aller plus loin. Le reste de la route se fait en 4x4, et nous avons déjà monté le camion sur un bac pour arriver jusque là et traverser des rivières, on ne va pas risquer de continuer pour ne plus pouvoir redescendre.
Ça sent un peu le bout du monde, petit village perdu au milieu de la forêt, pas désagréable ma foi mais où l'on sent bien que la nature ne met pas longtemps à reprendre ces droits quand on lui en laisse la possibilité...
Ici, la forêt est encore plus dense, et d'un coup, sans prévenir au détour d'un tournant, on tombe sur la plage, la forêt se jette littéralement dans la mer... On essaie désespérément de voir des casoars (vous ne savez pas ce que c'est, nous non plus avant de venir ici, c'est un grand oiseau, de la même famille que l'autruche. On le voit dans "là-haut", pour ceux qui ont des enfants qui regardent les dessins animés). Il n'en existe plus que 1000, car il ne peut vivre que dans une forêt tropicale, qui se fait ratiboiser de plus en plus. Les filles en auraient aperçu un, pas nous, on traînait derrière...
Le lendemain, nous nous décidons pour faire le grand plongeon non pas "dans", mais "sur" la bien connue grande barrière de corail. Il paraît qu'on la voit depuis la lune, ne pouvant vérifier, on préfère aller sur place voir de nos petits yeux sous l'eau.
Voilà, maintenant, fini de monter, nous ne ferons plus que descendre le long de la côte Est jusque Sydney !
Cap au Sud !
Ouah !!!!!! que c'est beau .... j'ai toujours beaucoup de plaisir a vous "suivre"... bonne continuation... et profitez un max... !! tu n'as pas mis de phot de "votre maison provisoire".... j'aurais bien aime voir le camion... bisous..
RépondreSupprimerBon, ben on va vous laisser à vos charmants compagnons. Crocos du matin n'arrêtent pas le pèlerin.
RépondreSupprimerLa petite larme du mont Uluru a fuit pour une pêche d'enfer à ce que je vois
On suit, on suit