Uluru

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samedi 21 septembre 2013

Fly me to Uluru

Non pas comme la célèbre chanson "Fly me to the moon", mais bien en hommage à ce fabuleux et mythique rocher d'Uluru (Ayers Rock pour les non aborigènes) et aussi à ses mouches...





 




Bon ce rocher ça se mérite ! Des kilomètres de routes droites en plein cagnard, dans un désert de savane, pour aller voir un bout de caillou.... Faut être fous. C'est d'ailleurs ce que pensent les enfants qui trouvent ça " joli, mais bon c'est un caillou, quoi". 










Le rocher tout d'abord, on imaginait quelque chose de grandiose, et bien, on n'a pas été déçus... C'est même mieux que ça. Que ce soit au coucher ou au lever du soleil, ou même dans la journée on ne s'en lasse pas. Aurélien en a presque versé sa larmiche de le quitter. Les couleurs sont absolument incroyables. La couleur rouge, tirée du fer présent dans les composants de cette roche, est en fait la couleur de la rouille (il pleut sur la région de temps à autre). Ses dimensions et sa texture sont hallucinantes. 










On en a fait le tour en 4 heures. Une mention spéciale pour les filles qui ont marché sous un soleil de plomb (soleil du matin tout de même, on n'est pas des parents indignes) pendant 13 km, et encore plus à Hugo qui en a marché au moins 7... Le soir il était mort, mais on le serait à moins que ça !


Les mouches donc, nous ont fait acheter un filet très fashion, entre la voilette de deuil portée dans l'ancien temps et la moustiquaire... Pas très beau, mais très efficace contre ses "flies" qui une fois accrochées à la peau n'en partent plus malgré les coups de mains répétés qu'on leur donne... Un enfer qui les fait rentrer aussi bien dans le nez que dans la bouche si on a le malheur de bailler, de béer, ou de parler. Bref, avec ce nouvel attirail, on est paré pour toutes les marches du coin. 







Après avoir arpenté "the" rocher en long, en large mais pas dessus... (les aborigènes le vénèrent et pour eux, il est interdit d'y monter. C'est un site sacré, ils essaient d'en interdire la montée mais pour des raisons touristiques, ça n'a pas encore été fait. On a donc respecté les croyances et ne sommes pas montés dessus), on se dirige vers ses voisines les " Tjata Kjuta" ou monts Olga. 

En chemin, on se fait une halte animalière. On vous a aussi déjà parlé des Afghans qui ont aidé à la construction du train, et bien ils ont amené aussi dans ce centre rouge des dromadaires ! Et oui, quoi de mieux dans cet environnement désertique que ce camélidé pour affronter les chaleurs d'ici ? Et dans notre trip, on se devait de faire découvrir aux enfants les joies du dromadaire. Hugo pour une fois n'a pas été en reste pour grimper dessus. Il a un peu crié au début, mais était tout content. Capu quant à elle a fait remarquer que ça sent pas très bon de la bouche un dromadaire. Ce en quoi on lui donne raison. 









Les Olgas donc, 36 rochers posés eux aussi au milieu de nulle part, à quelques kilomètres d'Uluru. Beaucoup moins impressionnants dans leur texture et leur forme, mais bon, franchement beaux tout de même. A tour de rôle, on ne va pas imposer aux enfants des marches forcées tous les jours, on se fait donc la boucle de 7 km. La rando est fabuleuse... Mais on reste quand même sous le charme du gros rocher!







 








Dernière étape de notre virouze dans le Red Center : King's Canyon. Assez éloigné d'Uluru, on repart donc pour un rab de 300 km, mais ça vaut vraiment le déplacement : un paysage à couper le souffle, une montée sèche pour arriver en haut du canyon, et une vue plongeante sur 100 mètres de vide. Auré ne fait pas le malin, on tient très fort les mains des enfants pour qu'ils ne s'approchent pas trop du bord... Des passerelles, des oasis, des pierres érodées donnant l'impression d'une ville abandonnée, on en prend plein la vue ! Les filles se font la rando de 4 heures en appréciant et en discutant, et même Hugo se fait les 4 heures à pied. Il faut juste jouer aux pirates et au policier pendant tout le trajet mais il est très courageux ! 



 


























 








Retour à Alice Springs, où on n'a pas réservé d'auberge de jeunesse... Et tout est plein, on doit en faire 5 avant de trouver une place, mais on s'en sort. 

C'est fini donc pour cette partie de l'Australie vraiment sauvage, ces grandes étendues et ces paysages lunaires. 
On part demain pour Cairns, retrouver notre camion et la mer, ce qui ne va pas déplaire aux enfants après toutes ces marches et toute la poussière absorbée ! 



 





4 commentaires:

  1. Fabuleux ce rocher et bravo, vous, d'avoir respecté ce lieu sacré aborigène. J'avais lu des comportements assez peu sympathiques sur certains de vos compagnons routards.Mais j'en étais sûr.
    Ce doit être en effet très impressionnant et envoûtant de se trouver dans un tel lieu. Des souvenirs pour la vie pour ces petits courageux qui suivent sans faillir. Il est vrai que le jeu en vaut la chandelle. Et toujours ces photos splendides .
    Bonne route et bises de nous trois
    Papy

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  2. Hi mate,

    Nice trip indeed. Perhaps you should do one post in english for the numerous ex-colleagues following you from the old Central Europe countries.....I take the opportunity to promote a very good blog about the wild life around the 1st district in Vienna.... http://wien.overlbog.com
    Take care (particularly of the sun due to the ozone hole over Australia).

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  4. Photo magnifique j'aimerais vous rejoindre gros bisous !!!!! Prrine blanchare

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