Uluru

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dimanche 4 août 2013

Ubud... du monde... (Ou plutôt au centre de Bali !) - Partie 2


 Suite de nos aventures ubudesques....





On reprend donc le fil de nos activités pendant notre semaine à Ubud.

Après le sportif, le culturel : 

-  Le spectacle d'ombres de marionnettes nous a plus ravi que les enfants qui ne comprenaient pas l'histoire (nous non plus mais c'était tellement beau et fin...)




Et Hugo qui ne supporte pas le bruit trop fort, a été servi avec le gong permanent dans les oreilles.

- le spectacle de danse balinaise a en revanche fait l'unanimité. On a choisi le "legong", danse locale envoûtante rythmée par des cuivres lancinants, où les danseuses utilisent tout leur corps dans des mouvements saccadés avec des yeux exorbités, dans des costumes colorés magnifiques. Beaucoup plus beau que le premier que nous avions vu à Yogyakarta. On était beaucoup plus près, même si pour Salomé ce n’était toujours pas assez... Les jeux d'yeux comme tous ceux de la tête et du buste étaient tout simplement hallucinants. J'en suis restée bouche bée!






- le poids de la religion, omniprésente ici. Bali est la seule île d'Indonésie hindouiste, dans un pays à très grande majorité musulmane. 

Un hindouisme fortement teinté d'animisme, les habitants déposent religieusement leurs petites offrandes devant chaque maison en bénissant le petit plat en osier tressé comprenant un bout de banane, des fleurs, de l'encens voire un petit billet devant chaque maison, bungalow, magasin. 

Les temples sont partout : dans chaque ville, dans chaque village, et même dans chaque maison!



 






A côté de ces temples, il y a les grands temples communs, qui abritent en permanence des cérémonies. Superbes également et pleins de sérénité pour la plupart. 


 




Seule énorme déception, le plus grand temple de Bali, Pura Besakih, où Auré était à 2 doigts d'en venir aux mains avec un faux guide très très violent qui ne voulait nous laisser rentrer dans le temple que moyennant quelques dizaine de milliers de roupies, ce qui est contre nos principes. 
On a fini par pouvoir rentrer mais après une très vive altercation. Capucine était terrorisée. 

Et comme le faux guide harcelait tous les pauvres touristes; nous l'avons évidement recroisé, ce qui nous a gâché le spectacle pourtant magnifique de ce temple si vivant et si beau. 
C'est dommage car le cadre, au pied du volcan, la taille du site (une centaine de petites temples réunis autour d'un temple principal) et l'ambiance de fête le jour où on y est allé ( du à une cérémonie religieuse) méritaient bien mieux... 



                      


On a également fait de l'animal, ce qui a toujours son petit succès avec les enfants : 

- la forêt des singes, où un nombre incalculable de macaques se baladent en liberté dans des temples en pleine forêt recouverts de mousse et pleins de lianes. Gaële, qui a une phobie des singes, n'en menait pas large...





  


- une promenade en éléphant, dans un parc de sauvegarde de l'éléphant de Sumatra. 
Le pauvre pachyderme est en voie d'extinction depuis que la déforestation de Sumatra est devenue un nouveau business florissant. L'éléphant gêne, on le supprime donc, pour pouvoir mieux raser la forêt...
Les enfants ont adoré. 

Hugo est quand même resté un peu loin au moment de s'approcher et de le caresser. Officiellement pour ne pas se salir ses mains ("ils sont tout sales et je ne pourrais plus sucer mon pouce si je le touche...")






On a aussi pris soin de nous : 
- massage balinais pour Gaële, Auré (pas très à l'aise à l'idée de se faire tripoter pendant une heure, lui qui n'aime déjà pas le coiffeur qui te caresse le crâne pendant 20'), et les deux filles, qui ont adoré se faire tripatouiller tous les muscles de leur petit corps 

- pléthore de petits restos tous excellents, avec la vraie découverte des spécialités culinaires locales (les deux principales étant, comme tout le monde sait, les spaghettis bali-gnaises et le Balino, des bons petits plats tout chaud, Balino, Balino).

                                    


Bref, un endroit où l'on sait prend le temps de vivre, où l'on se sent bien, et où le temps coule tranquillement, juste un peu gâché par moments par l'omniprésence de gens bien intentionnés voulant te vendre tout ce dont tu n'as pas besoin et même plus. Mais ce léger désagrément est largement compensé par la sérénité de l'endroit et de ses habitants !

Vous aurez compris : on a adoré ! 

Prochaine étape : la mer et la plage. Après trois semaines de crapahutage intensif, on n'a toujours pas vu d'eau salée et de sable. On va aller se poser trois jours au bord de l'eau dans le sud de l’île pour l'anniversaire de Capu, avec un gros programme axé autour de piscine, plage, et farniente !













samedi 3 août 2013

Ubud... du monde... (Ou plutôt au centre de Bali !) - Partie 1

Ou comment un séjour initialement prévu pour 3 jours s'est transformé en une semaine de découverte locale  !

Pour ceux dont la maîtrise de la géographie asiatique n'est pas totale, on joindra désormais un bout de carte pour préciser où on se trouve. Pour la première, on joint une carte globale de la zone puis une plus précise de Bali...






En se baladant sur les blogs et en lisant nos guides, on a l'impression que tout le monde aime Ubud. Et bien figurez vous que nous aussi !





 
Si le sud de Bali est le vrai centre touristique de l'île, avec ses grandes plages, ses vagues de surf, et ses soirées de folie, Ubud est le centre culturel de Bali.

Les taximen qui nous accostent tous les 2 mètres, en nous proposant aussi bien des taxis que des massages ou des chambres à louer, des boutiques de souvenirs à ne plus savoir où donner de la tête (de toute façon, on n'a toujours pas de place dans nos sacs... ), des galeries de peinture qui mélangent des belles œuvres d'artistes locaux à des croûtes qui auraient pu prétendre à un rôle dans "Le Père Noël est une ordure", des français à tous les coins de rue ...

Pas de doutes nous avons atterri dans l'Indonésie touristique, et encore ce n'est pas le sud de Bali où la célèbre Kuta Beach fait rêver des milliers de surfeurs !

Et pourtant, si c'est touristique, c'est aussi justement parce que ça vaut vraiment le coup.

On est donc tombé sous le charme d'Ubud, avec tellement de richesses culturelles que nous posons nos valises 1 semaine.


  
 


  

On avait prévu d'y rester 3-4 jours, mais on était bien là, et pris dans l'ambiance locale, avec en prime pas mal de choses à faire et à voir dans la région.

Deux logements sur 6 jours, le deuxième valant beaucoup plus le coup que le premier (en pleine rue principale avec du coup le bruit et des chambres sentant "légèrement" le moisi, pourtant la piscine était top et on y était pas mal) jusqu'à ce qu'on change... Et qu'on se dise que le nouveau était encore mieux, dans une petite rue plus loin, au milieu des cascades avec le bruit de l'eau et des oiseaux au réveil, un petit coin de paradis et des sanitaires propres, bref le rêve.

Les problèmes d'intendance réglés, les visites sont multiples et peuvent occuper des semaines.

On a fait du sportif :
- des marches à n'en plus finir : On a arpenté les rizières alentour, superbes et si nombreuses, à plat, en terrasses, en escalier...





Voir les petits vieux tout comme les tout jeunes en train d'y travailler pour repiquer le riz, labourer la terre dans 20 cm d'eau est magique.
Le tout avec le sourire permanent et immanquablement un "Hello" qui nous est adressé.
Appel à la discussion, qui tourne pourtant court faute de langue commune.






- l'ascension d'un volcan :
Auré a continué le rythme des réveils matinaux, avec un record battu à 2h15 pour partir à l'ascension du mont Batur (un des deux volcans actifs de l'ile) et de ses 1717 m.
Arrivée sur site vers 3h30, pour environ 2 heures de montée et 1000 m de dénivelé (le départ de la rando se fait à 700m).
Auré pensait être seul avec son guide et les deux clampines autrichiennes qui formaient le groupe, que nenni !
Le parking du départ de la rando ressemblait à celui du Chat Noir à la grande époque. Tout le monde à la frontale, tu montes sans trop savoir où tu vas. Ca donnait un côté un peu mystérieux. Une sorte de procession de voir toutes ces loupiotes traçant un chemin dans la montagne. Arrivée en haut, froid de canard en attendant le lever du soleil, le double décimètre n'était pas au RDV !
Malgré les nuages, le spectacle vaut le réveil matinal. Petit déj au sommet, certains guides font cuire leurs œufs dans des trous desquels sort de la chaleur émise par le volcan ! Des macaques traînent dans le coin, cherchant à piquer aux étourdis une banane voire les lunettes ou le sac à dos.
Dernière éruption en 2000, et une tous les 10 ans en moyenne, on se dépêche de redescendre, en voyant ce coup-ci le chemin pris à l'aller et en contemplant les coulées de lave séchées et le Mont Agung, imposant avec ses 3140 m !





- de la natation pour Gaële et les enfants, un petit bain quotidien d'après promenade faisant du bien, même si la fraîcheur de l'eau n'incitait pas à y rester trop longtemps...

A suivre...